Jean-Louis Campguilhem est l’un des piliers historiques du Groupe Sportif Figeacois (GSF). Toujours actif, il évoque avec émotion les moments marquants de sa carrière.
Jean-Louis Campguilhem, une vie au service du rugby
Arrivé du Gers, alors lyceen, en 1968, Jean-Louis Camguilhem est aujourd’hui l’un des piliers historiques du Groupe Sportif Figeacois. Aussi à l’aise à la mêlée qu’au centre de l’attaque, il a été acteur des grandes heures du club, notamment en 1975 avec le titre de Champion de France, il reste aujourd’hui un membre actif et indispensable de l’équipe en tant que responsable du matériel.
« Je suis originaire de l’Isle-en-Dodon, au pied des Pyrénées, et j’ai rejoint Figeac pour mes études, en seconde, au lycée Champollion. Déjà passionné de rugby, j’ai intégré l’équipe scolaire montée par Jacques Carmouze, un professeur de gym charismatique, avant de jouer en junior au GSF. Très vite, on m’a lancé en première, avec un premier match contre Cahors dans les années soixante-dix. Depuis, je n’ai jamais quitté les Rouge et Noir. »
Jean-Louis évoque avec émotion les moments marquants de sa carrière : « Mon plus beau souvenir reste l’épopée de 1975. J’étais remplaçant lors de la finale, mais faire partie de cette équipe incroyable était une expérience inoubliable. J’ai aussi adoré mes années en championnat scolaire, avec 3 demi-finale en championnat d’académie ! « Nous jouions chaque match comme si c’était le dernier. » Il garde également en mémoire une anecdote cocasse : « Alors que j’étais responsable de l’équipe B, on m’a demandé de dépanner à la mêlée pour l’équipe fanion. J’avais plus de 35 ans, mais je suis entré en jeu, et c’était un moment à part. »
Même après avoir raccroché les crampons à 40 ans, Jean-Louis n’a jamais envisagé de quitter le rugby. « C’était évident pour moi. J’ai continué comme éducateur, en 2000, le président Pierre Bonnet, m’a demandé de m’occuper du matériel, une tâche exigeante mais essentielle. Entre les maillots, les ballons, les bandes de strapping et la pharmacie, c’est beaucoup de travail, mais c’est indispensable pour le bon fonctionnement de l’équipe. » Il garde en souvenir les belles pages des années 2010 avec la montée en fédérale 1, acquise de haute lutte face au Stade Ruthénois et les intenses émotions autour de cette période exceptionnelle.
Sur les récents résultats du GSF, Jean-Louis est lucide : « Nous avons sans doute été trop confiants au début de la saison. On pensait que ce serait plus facile, mais on est tombé dans une poule de clubs très compétitifs. Les absences de plusieurs cadres dès le début nous ont aussi beaucoup pénalisés. Cependant, cette trêve va nous faire du bien, moralement et physiquement. Si on reste sérieux, notamment lors des matchs contre nos concurrents directs, je pense qu’on peut accrocher la cinquième place, voire viser les barrages ».
Pour lui, le rugby va bien au-delà des résultats : « Ce sport, c’est avant tout des rencontres et des liens humains. J’ai tissé de belles amitiés, avec des joueurs comme Christophe par exemple, mais aussi avec des garçons venus des îles. Ces échanges, ces découvertes culturelles enrichissent profondément. C’est certainement ce qu’il y a de plus beau dans le rugby ».
Arrivé du Gers, alors lyceen, en 1968, Jean-Louis Camguilhem est aujourd’hui l’un des piliers historiques du Groupe Sportif Figeacois. Aussi à l’aise à la mêlée qu’au centre de l’attaque, il a été acteur des grandes heures du club, notamment en 1975 avec le titre de Champion de France, il reste aujourd’hui un membre actif et indispensable de l’équipe en tant que responsable du matériel.
« Je suis originaire de l’Isle-en-Dodon, au pied des Pyrénées, et j’ai rejoint Figeac pour mes études, en seconde, au lycée Champollion. Déjà passionné de rugby, j’ai intégré l’équipe scolaire montée par Jacques Carmouze, un professeur de gym charismatique, avant de jouer en junior au GSF. Très vite, on m’a lancé en première, avec un premier match contre Cahors dans les années soixante-dix. Depuis, je n’ai jamais quitté les Rouge et Noir. »
Jean-Louis évoque avec émotion les moments marquants de sa carrière : « Mon plus beau souvenir reste l’épopée de 1975. J’étais remplaçant lors de la finale, mais faire partie de cette équipe incroyable était une expérience inoubliable. J’ai aussi adoré mes années en championnat scolaire, avec 3 demi-finale en championnat d’académie ! « Nous jouions chaque match comme si c’était le dernier. » Il garde également en mémoire une anecdote cocasse : « Alors que j’étais responsable de l’équipe B, on m’a demandé de dépanner à la mêlée pour l’équipe fanion. J’avais plus de 35 ans, mais je suis entré en jeu, et c’était un moment à part. »
Même après avoir raccroché les crampons à 40 ans, Jean-Louis n’a jamais envisagé de quitter le rugby. « C’était évident pour moi. J’ai continué comme éducateur, en 2000, le président Pierre Bonnet, m’a demandé de m’occuper du matériel, une tâche exigeante mais essentielle. Entre les maillots, les ballons, les bandes de strapping et la pharmacie, c’est beaucoup de travail, mais c’est indispensable pour le bon fonctionnement de l’équipe. » Il garde en souvenir les belles pages des années 2010 avec la montée en fédérale 1, acquise de haute lutte face au Stade Ruthénois et les intenses émotions autour de cette période exceptionnelle.
Sur les récents résultats du GSF, Jean-Louis est lucide : « Nous avons sans doute été trop confiants au début de la saison. On pensait que ce serait plus facile, mais on est tombé dans une poule de clubs très compétitifs. Les absences de plusieurs cadres dès le début nous ont aussi beaucoup pénalisés. Cependant, cette trêve va nous faire du bien, moralement et physiquement. Si on reste sérieux, notamment lors des matchs contre nos concurrents directs, je pense qu’on peut accrocher la cinquième place, voire viser les barrages ».
Pour lui, le rugby va bien au-delà des résultats : « Ce sport, c’est avant tout des rencontres et des liens humains. J’ai tissé de belles amitiés, avec des joueurs comme Christophe par exemple, mais aussi avec des garçons venus des îles. Ces échanges, ces découvertes culturelles enrichissent profondément. C’est certainement ce qu’il y a de plus beau dans le rugby ».