INTERVIEW. « Ce classement ne reflète pas la qualité de notre groupe »: les rugbymen de Figeac septièmes à l’intersaison

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Malgré un bilan mitigé, le club de rugby de Figeac affiche des ambitions intactes pour son équipe fanion. Les trois prochains matchs seront déterminants dit le président Denis Decas.

Alors que la trêve des confiseurs s’achève, le Groupe sportif figeacois intensifie ses efforts pour aborder au mieux la reprise de la saison de rugby. Le bilan des phases aller est mitigé : trois victoires, un nul et six défaites. Malgré un potentiel certain, l’équipe a alterné entre bonnes performances et passages à vide, peinant à trouver son rythme. Denis Decas, président du club de rugby de Figeac, fait le point sur cette première partie de saison et les perspectives.

Quel bilan faites-vous à l’intersaison ?

Le bilan n’est pas à la hauteur de nos ambitions initiales, qui visaient les deux premières places pour accéder à la Fédérale 2. Avec une septième place actuelle, ce classement ne reflète pas la qualité de notre groupe. Néanmoins, l’équipe a montré son potentiel, notamment lors d’une belle prestation face au leader ruthénois.

Comment expliquez-vous cette contre-performance ?

Plusieurs facteurs expliquent cette situation. Un démarrage compliqué contre Caussade a impacté le moral de l’équipe. De plus, les blessures ont lourdement pesé, notamment la perte de joueurs clés, affectant notre collectif et notre régularité. Nous avons également connu des moments de manque d’envie et des réactions trop tardives, bien que le banc ait souvent apporté un second souffle. Malgré tout, ces obstacles ne suffisent pas à expliquer certaines lacunes sur le terrain, que nous devons corriger.

Comment voyez-vous la fin de la saison ?

Les trois prochains matchs seront déterminants. Nous avons deux options : remporter nos matchs à domicile contre Le Lévezou et Bressols pour sortir de la zone basse et viser une place en barrages, ou au contraire subir une nouvelle défaite à domicile, ce qui nous forcerait à jouer le maintien chaque week-end. Cependant, avec le retour des blessés, le potentiel du groupe et le travail accompli à l’entraînement, je reste confiant dans notre capacité à rebondir.

Hormis l’équipe 1, comment va le GSF ?

Le club se porte bien grâce aux efforts de mes coprésidents, du comité directeur et des bénévoles. Financièrement, nous bénéficions du soutien de nos partenaires et d’une situation saine. Sur le plan sportif, nos équipes jeunes (M16 et M19) brillent dans le championnat régional, et nos espoirs réalisent un beau parcours. Notre école de rugby, avec 150 jeunes, est notre fierté et a reçu récemment la deuxième étoile fédérale, ainsi que le diplôme « Club formateur en or ». La section féminine progresse également, avec deux équipes bien structurées qui enchaînent les bons résultats.

Cependant, nos infrastructures restent insuffisantes pour accueillir toutes nos équipes. Nos deux terrains à Londieu ne suffisent pas, et l’accès limité au stade du Calvaire est un frein. Nous avons partagé nos besoins avec la mairie et espérons que des solutions seront rapidement mises en place pour soutenir notre croissance et offrir un cadre idéal à nos joueurs.

Nous souhaitons à tous nos membres, partenaires et supporters une excellente année 2025. Rendez-vous le dimanche 12 janvier pour la réception du Lévezou.

SOURCE ARTICLE LA DEPECHE