Vous avez rendez-vous jusqu’au soir du 10 novembre 2024 pour voter en ligne afin d’élire la meilleure joueuse de rugby du Lot à X. La lauréate sera récompensée lors d’une grande soirée du rugby départemental qui se tiendra le 10 novembre.
Ils sont de retour ! Les trophées du rugby amateur organisés par La Dépêche du Midi, en partenariat avec le comité départemental de rugby du Lot, reviennent pour leur troisième édition. Histoire de célébrer les acteurs de cette saison 2023/2024, marquée par de belles réussites sportives dans notre département, c’est à travers la remise de nombreux prix que chaque rouage de la discipline sera célébré.
Aujourd’hui, place aux meilleures joueuses du département à X. Elles sont quatre nommées et l’une d’entre elles va tenter, grâce à vos votes, de devenir la lauréate de ces trophées du rugby amateur version 2024. Le jury a décidé d’en mettre quatre en compétition : Léna Lalande, Cleia Bouyssou, Thalia Da Silva, Rachel Convers.
Lena Lalande (Gourdon XV)
Lena baigne dans le milieu du rugby depuis toujours, entre son frère Valentin et son beau-frère Jérémy. À 23 ans elle se décide à franchir le pas et entre le rugby loisir à Gourdon et le rugby de compétition à Sarlat, L’essai est concluant puisqu elle pratique au poste de 1ère ou 2e ligne et les progrès sont rapides. Nul doute que dans la famille la conversation tourne beaucoup autour du ballon ovale.
Cleia Bouyssou (GSF)
À 18 ans, Cléia Bouyssou a fait une entrée tardive dans le monde du rugby, bien que ce sport ait toujours été dans son cœur. Issue d’une famille passionnée par l’ovalie, son père Hervé a longtemps fait le bonheur du rugby lotois comme demi de mêlée au GSF avant de devenir vice-champion de France avec Gourdon. Cependant, après quelques essais à l’école de rugby du GSF dans son enfance, c’est la danse – classique et moderne – qui a d’abord capté toute son attention.
C’est à 16 ans, en suivant les traces de son frère Kylian, qu’elle revient à son premier amour, le rugby. Cléia rejoint les féminines du GSF, où elle s’impose au centre de l’attaque grâce à sa vision du jeu et son caractère tenace, hérité sans doute de son père. Elle excelle dans les duels et n’hésite jamais à s’engager pour franchir la ligne d’avantage et servir ses coéquipières. Aujourd’hui étudiante en BTS commercial à Rodez, Cléia attend chaque fin de semaine avec impatience pour retrouver ses copines et partager sa passion lors des entraînements au stade de Pannafé et sur les terrains lors des matchs de championnat.
Thalia Da Silva (RQF)
Thalia Da Silva a 17 ans et habite Pradines. Elle n’a découvert le rugby qu’il y a un peu plus de deux ans. Issue d’un parcours athlétique diversifié, elle a commencé par la gymnastique et le handball. C’est sa sœur jumelle, Cally, qui a introduit Thalia au rugby, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle passion familiale, leur frère, Mathis Da Silva, évolue comme 3/4 centre en Fédérale 2 à Cahors. Actuellement étudiante à Clément Marot, Thalia jongle entre ses études et sa carrière sportive, avec un objectif de réussir son baccalauréat tout en continuant à progresser dans le rugby. Très rapidement, cette jeune joueuse d’origine portugaise a montré ses qualités de vitesse qui lui permettent d’évoluer au sein de la ligne de 3/4 des cadettes du RQF.
Elle est très assidue, passionnée, possède un tempérament ultra-compétitif et une volonté de se dépasser. Et Yann Baral d’ajouter « toujours la banane ». Sa progression n’a pas tardé à être remarquée. L’an dernier, la Fédération portugaise de rugby à 7 a proposé à Thalia de participer au championnat d’Europe des moins de 18 ans, un honneur immense pour cette jeune sportive et une immense fierté pour son club. Ses ambitions et son énergie sont prometteuses pour son avenir, tant sur les terrains qu’en dehors. Et son charme fera le reste.
Rachel Convers (Puy-l’Evêque)
« Âgée de 32 ans, j’ai débuté le rugby au lycée à l’UNSS et à la fac à Tours à 7. Arrivée dans le sud en 2016, j’ai effectué une saison à XV à l’USL puis 7 saisons à Puy l’Evêque à XV et la dernière à X. J’évolue au poste de troisième ligne (aile ou centre) ou seconde ligne. J’ai également été éducatrice durant 6 saisons. J’ai connu énormément de bons moments dans ce sport, aussi bien sûr le pré qu’en dehors, entourée d’une belle bande de copines et de bénévoles qui font fonctionner les petits clubs. J’aime beaucoup les valeurs de ce sport mais aussi son côté « accessible ». Je suis heureuse du développement du rugby féminin. Actuellement je suis en pause rugbystique en raison d’un manque d’effectif pour notre équipe et des projets personnels ne permettant pas de pratiquer pleinement ce magnifique sport. Mais pourquoi pas un retour la saison prochaine sur les terrains en tant que joueuse, coach, soigneuse ou dirigeante… »